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Apocalypse
Miel
Tome I :
Apocalypse était recroquevillé dans un coin les yeux écarquillés par la terreur; elle n'avait que quelques heures mais elle ne désirais qu'une chose : Mourir, mourir pour ne plus voir la mort et la souffrance qui régnait autour d'elle, mourir parce qu'elle n'aurait jamais du naître. Devant elle, sa mère était couverte de sang et s'acharnait sur les corps sans vie de ses petits. Apocalypse les avait vu mourir les uns après les autres. Elle avait les avaient vu se tordre dans leur agonie, hurler de douleur sous les coups qui leur pleuvaient dessus, elle les avait vu supplier et s'étouffer dans leur propre sang, elle les avait vu implorer à l'aide, elle les avait vu essayer de s'enfuir, baignant dans leur propre sang les entrailles se déversant de leur corps, elle les avait entendu hurler, elle avait vu leur corps convulsé sur le sol froid, elle les avait vu mourir, elle les avait vu l'implorer, ELLE AVAIT VU LA VIE QUITTER PEU A PEU LEURS PRUNELLES ET LE FROID DE LA MORT LES ENVELOPPER ! ELLE LES AVAIT VU AGONISER SUR LE SOL SALE ALORS QU'ILS RÉCLAMAIENT DU LAIT ! ET SA MÈRE RIAIT ELLE RIAIT D'UN RIRE DÉMENT EN BRISANT LEURS OS ET EN DÉVERSANT LEUR SANG ALORS QU'IL HURLAIENT A LA MORT ET SE TRAÎNAIENT POUR LUI ÉCHAPPER ! A présent elle allait mourir comme ses frères et sœurs. Elle revoyait les hurlements et les suppliques lors du massacre, le rire de sa mère qui les tuait et les massacrait alors qu'il se tordaient le pelage poisseux de sang en poussant des cris rauques. Et quand enfin ils étaient mort après leur longue agonie, ses yeux éteints la fixaient, l'accusaient et de leur bouche semblait monter une supplique : pourquoi nous as-tu regarder mourir sans rien faire ? Elle les avaient vus se faire arracher les membres et crier si fort et si désespérément qu'elle avait hurler avec eux et que son âme avait été vrillé. Le bruit des os brisé et de la chair déchiré cessa enfin et sa mère se tourna vers elle, le sang qui maculait son visage avait viré au noir et ses yeux brillaient comme des braises à travers ce masque sinistre. Elle se lécha les crocs, prenant plaisir à sentir la terreur et la peur qui émanait d'elle. Ce n'était pas assez de les massacrer il fallait s'abreuver de leur souffrance et jouir de leur peur avant. Miel se blottit plus fort contre elle, Apocalypse tourna la tête vers elle : Ses yeux étaient si écarquillés de terreur que le blanc avait presque toute avalé ne laissant que l'iris brun-doré qui fixait le lieu du carnage d'un œil plein de terreur et de désespoir, elle tremblai si fort que ses dents claquait et son corps s'arc-boutait contre le mur de toute ses forces comme si elle voulait y rentrer. Apocalypse ferma les yeux et laissa les souvenirs la submerger :
sa mère, lacéra de ses griffes son museau, elle hurla de douleur et la regarda sans comprendre, Celle-ci cracha, une lueur de folie dansaient au fond de ses prunelles :
- Tu n'aurais jamais du naître, espèce de démon !
Apocalypse recula déroutée, le sang coulait sur son museau rendant sa fourrure poisseuse, plic ploc Le liquide carmin format une flaque sur le sol et l'odeur métallique imprégna ses narines faisant disparaître toute les odeurs sous elle, ne restait que